Le secteur bancaire fait partie des grands perdants de cette crise. Depuis le pic de début d’année en bourse, l’indice du cours de bourse des banques américaines à chuté d’environ 40%… Les banques font en effet face à des pertes qui s’accumulent dangereusement. La Société Générale a par exemple annoncé une perte nette de 326 millions d’euros au premier trimestre. Le produit net bancaire (PNB) à lui reculé de 16,5% sur le premier trimestre à 5,17 Mds€.
Cette tendance est mondiale est n’épargne presque aucune banque. D’après Bloomberg, voici les plus grandes pertes enregistrées par les banques :
Santander : 4,2 milliards de dollars (Mds$)
HSBC : 3Mds$
Barclays : 2,6Mds$
BBVA : 1,55Mds$
Standard Chartered : 956 millions de dollars (M$)
Crédit Suisse : 585M$
CaixaBank : 434M$
UBS : 268M$
D’après le Financial Times, les « dispositions pour les créances irrécouvrables » sont revenues aux niveaux de 2008. La récession (qui rend de nombreux agents insolvables) et la déflation (en particulier sur les actifs financiers) fait peser un risque réel sur la stabilité bancaire. Les banques ne sortiront pas de cette crise sans impact.
Par Thomas Andrieu.
Auteur de « 2021, prémices de l’effondrement »
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